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Startup, revoir les opportunités en période de crise

Lancer sa startup en pleine crise, bonne ou mauvaise idée ? Après tout, une crise est toujours un moment de rupture, mais est-ce que cela signe forcément la mort de certains concepts et laisse la porte ouverte à d’autres ? Même si l’idée semble risquée voire farfelue, c’est peut-être au contraire une occasion en or de se lancer.

Lancer sa startup en période de crise

La crise liée au Coronavirus est toujours d’actualité tandis que certains gouvernements sortent des milliards d’euros pour aider les entreprises. Toutefois, toutes les structures, petites, moyennes ou grandes entreprises, ne sont pas égales devant cette crise. Entre les multiples appels de prêt garanti par l’État, de refinancement ou de renégociation avec leurs fournisseurs, la question de se lancer à son propre compte se pose, mais avec précaution. Et même si le moment ne semble pas des plus opportuns pour lancer sa startup, il est toujours temps d’entreprendre. Il suffit de revoir les codes et de le faire différemment. En effet, pour faire face à la crise et voir émerger le monde de demain, une remise en question des opportunités économiques est d’actualité. La pandémie de Covid-19 pourrait ainsi représenter un terreau fertile pour le lancement de nouvelles startups.

Quand le confinement fait émerger de nouveaux besoins

Le confinement forcé et le travail à distance a bousculé les entreprises au niveau mondial. Avec la crise une digitalisation des entreprises a vu le jour, afin de maintenir les activités. Et même si ce n’était de premier abord pas par choix, il y a fort à parier que cette nouvelle manière de travailler pourrait bien être adoptée à long terme. Entre les avantages du télétravail et les réductions de coûts, mêmes les entreprises les plus réticentes au début du confinement pourraient finir par franchir le cap. Les startups des technologies d’entreprise sont d’ailleurs sur un segment propice, avec des preneurs de décision plus conscients que jamais de la nécessité de s’équiper d’outils adaptés. Ces outils numériques, une fois déployés, créeront d’autres besoins, notamment liés à la cybersécurité et au développement de nouveaux modes de management. La crise l’a démontré, diriger une équipe à distance et organiser des réunions de brainstorming à 15 de son salon nécessite quand même une certaine organisation.

Continuer à avancer

Néanmoins, si les opportunités sont réelles, le capital lui se fait rare. Ainsi, lancer sa startup sera plus difficile. Ces opportunités ne pourront être captées que par des entrepreneurs qui n’auront pas froid aux yeux et feront preuve d’un maximum de cran, d’abnégation et de courage. En somme, il ne faudra pas avoir peur de nager en eaux troubles pour y arriver. De plus, il faudra trouver la bonne formule et réussir à apporter un produit ou un service qui répond réellement à un besoin. Ce qui fera le succès de la startup en pleine crise, c’est d’inciter les entreprises à dépenser de l’argent car elles y trouveront un gain financier immédiat. Le cash ne coulera pas à flot pour les startups qui n’ont pas encore fait leurs preuves et celles-ci devront donc minimiser leurs coûts de lancement.

Le secteur de la formation et de l’éducation a aussi sa carte à jouer

Les partenariats entre les chaines de télévision et les éducateurs ont donné naissance à des programmes scolaires pendant le confinement. Néanmoins, de manière plus globale, les outils numériques ne sont pas encore tous là dans le secteur éducatif. Anticiper pour mieux s’adapter à une prochaine crise devient déjà l’enjeu d’un avenir qui pourrait bien se dessiner sous des auspices plus responsables. Or, la continuité d’éducation entre la maison et l’école est une thématique qui ne va pas disparaître après la crise.

Les entreprises innovantes ont la possibilité d’améliorer le quotidien

Contrairement à la crise de 2008, essentiellement économique, celle qui nous touche aujourd’hui pousse de nombreux particuliers comme dirigeants à s’interroger sur la valeur de leur travail et le monde qu’ils veulent construire pour les générations futures. Les sujets liés à la RSE, à la quête de sens et aux défis environnementaux devraient être renforcés au sein des entreprises. Quatre valeurs essentielles sont à prendre en compte pour entreprendre aujourd’hui : la technologie, la créativité, l’impact et le business (la rentabilité). Les composantes environnementales ou même sociales devront faire partie de tous les projets qui émergeront demain.

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